A l’origine, il se trouvait deux basiliques, l’une datant des environs de l’an mile et l’autre de la moitié du IXè siècle.
Au XIIIe siècle, l’édifice fut réunit en un seul qui depuis comporte cinq nefs.
Le campanile remonte au XIIe siècle.

La cathédrale de Saint-André d’Amalfi est dédiée au saint protecteur de la ville

Histoire

A l’origine il y avait deux basiliques à Amalfi, chacune à trois nefs. La première correspond à l’ancien cathédrale construite par le duc Manso Ier, prince de Salerne, vers l’an 1000, la deuxième , plus vaste, fut érigée au milieu du IXe siècle.
Dans les débuts du XIIIe siècle, les deux lieux de culte furent réunis en un seul à cinq nefs. Les extensions et les reconstructions s’étendant du XVIe et le XVIIIe lui ont donné son apparence actuelle.

Description

La façade néo-gothique a été construite au XIXe siècle par Errico Alvino, précédée par un couloir la reliant au clocher, au cloître du Paradis et à la chapelle du Crucifix.

Le clocher

Existant depuis 1180 et achevé au cours du XIIIe siècle, il fut restauré au XVIIIe siècle. L’extérieur est surmonté d’un couronnement arabisant et décoré avec des arabesques de faïences jaunes et vertes d’influence majolique.

Intérieur de la cathédrale

Le portail principal porte une fresque de Domenico Morelli et de Paul Glass. Sa porte en bronze fut fondue à Constantinople.

L’intérieur rénové dans un style baroque, est formé d’un plan basilical avec transept et abside, recouvert de marbre marqueté et abritant des colonnes antiques.
Les allées sont couvertes par un plafond à caissons.
Le maître-autel baroque a une grande toile représentant le martyre de l’apôtre saint André, protecteur d’Amalfi, des pêcheurs et des marins.
Les chapelles sont occupées par des œuvres du gothique et de la Renaissance. Dans l’une d’elles, un groupe en bois représentant l’ «Apparition de l’Archange Saint Michel à San Felice », dans une autre est représentée la Vierge entre Saint-Philippe et un évêque.

Crypte

Basilique du Crucifix

L’église fut construite au Moyen Age, restaurée à l’époque baroque, puis en 1931 avec la suppression d’ajouts baroques. Elle fut abandonnée pendant des décennies avant une réouverture et une nouvelle restauration en 1996.

L’intérieur de trois nefs est divisé par des colonnes soutenant des arcs légèrement pointus. Dans les galeries se trouvent des œuvres de la période gothique, des sarcophages romains, ainsi que des restes de fresques et des fragments de mosaïques du XIIIe siècle issus de la façade de l’ancienne cathédrale.
La plupart des décorations ont été transportés dans le musée diocésain.

Le cloître du Paradis

Effondré et presque abandonné au XVIIe siècle, le cloître a été restauré en 1908.

Le cloître du Paradis est un véritable petit coin oriental dans le sud de l’Italie. Il se compose d’un portique à arcades entrelacées, typiques des arabo-normand, soutenu par des doubles colonnes fines.
Il fut construit entre 1266 et 1268 par Filippo Augustariccio en tant que cimetière pour les citoyens illustres de la côte amalfitaine. Sur les côtés de la colonnade, se trouvent six chapelles peintes dont les restes sont du XIVe siècle, représentant la Crucifixion (attribué à Robert d’Oderisio), un Christ Pantocrator et les histoires de saints Côme et Damien, cinq sarcophages de l’époque romaine (représentant le mariage de Pélée et Thétis) ré-utilisés au Moyen Age.
Des fragments de l’ancienne église romane et du sol de la cathédrale sont placés sur les murs.