C’est le plus ancien des trois temples doriques, datant du troisième quart du sixième siècle avant notre ère.
Il fut improprement appelé « basilique » depuis le XVIIIe siècle, car aussi bien l’absence de frontons, que le nombre impair des colonnes sur les petits côtés, la firent considérée comme une basilique romaine.
C’est sur la base d’ex-voto et d’inscriptions trouvées à proximité, que l’on y a reconnu Héra comme divinité tutélaire du temple.
Son périptère porte 9 par 18 colonnes, sur une plate-forme de 25 par 55 mètres.
La cellule (naos), précédée d’un portique (pronaos) à trois colonnes entre les ouvertures, a été divisée en deux nefs par une colonnade centrale. Au fond de la cellule, l’Adyton était un compartiment sacré, fermé et inaccessible.
Les études stratigraphiques ont établi que la cellule était auparavant compartimenté en deux pièces, de type amphiprostyle, avec colonnade sur chaque façade.
Les colonnes sont effilées, plus fines en haut qu’à la base, sensiblement gonflée vers le milieu de la hauteur. Les chapiteaux ont un collier de feuilles dans la partie inférieure la reliant à la colonne, et certaines du côté ouest ont aussi une bande de palmettes et de fleurs de lotus.
L’architrave est préservé sur l’ensemble du périmètre, avec aussi quelques blocs qui portaient la frise, elle-même disparue.
Les rites étaient pratiqués, comme de coutume, sur le grand autel côté oriental.
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